Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ?
Partie 2 : les conséquences pour la victime
Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmes
Partie 4 : Conséquences sur la propension au viol
Partie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias

Contrairement à la légende, la plupart des viols ne sont pas commis par un étranger dans une petite ruelle sombre
« Evitez de vous habiller comme des salopes si vous ne voulez pas vous faire agresser »
Michael Sanguinetti, policier canadien
« Un viol, c’est avec un couteau ou un pistolet »
Ivan Levaï, grand journaliste
«Tant qu’un homme n’est pas muni d’une arme, d’un couteau ou d’un revolver, une femme peut toujours se défendre »
Catherine Millet, intellectuelle française

Les Slutwalks sont nées en réaction aux propos de Sanguinetti
Récemment, l’association Osez le féminisme a lancé une campagne contre le viol, dont l’un des principaux objectifs est de lutter contre les idées reçues à propos du viol (« Ce sont surtout les filles provocantes qui sont violées », « Le viol est provoqué par la testostérone», etc.)
Ces idées reçues (appelées « rape myths » ou « mythes sur le viol ») et leurs conséquences ont été étudiées par les sociologues et psychologues sociaux. J’ai décidé d’y consacrer un article qui sera divisé en plusieurs parties.